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toute forme de séparation finit par se ressembler, de corps,
ou de mots - à grands coups de tirets - ou de composés chimiques
- la sublimation - ou de frontières, ou de génération,
ou de fait, et toutes celles qui ont pour motif "je ne t'aime plus
mais comment te le dire, je ne pourrais pas, alors je vais le traduire en
actes, sans rien en avouer, et peut-être le sauras-tu, certainement
même", ou encore entre vivant et mort, entre ouvert ou fermé,
entre noir et blanc, entre rêveur et éveillé, entre
conscient et endormi, entre continu et discontinu, et qui s'appelleraient
plutôt des oppositions, ou encore entre toi et moi, par la distance,
qui est la plus simple de toutes, le courant d'air entre et moi je sors,
entre deux portes il faut choisir celle qui libère le plus de volume,
entre la tête et le corps, cela s'appelle la guillotine, entre les
hommes et les bêtes, entre soietsoi, toute forme finit par être
dissemblable, c'est pourquoi il faut y mettre les formes,
